La déconnexion, ce Graal moderne devenu indispensable à notre bien-être mental, physique et émotionnel. Dans un monde où les notifications s’enchaînent, où les réunions débordent et où nos écrans dictent le rythme de nos journées, apprendre à déconnecter devient une compétence essentielle. Plus facile à dire qu’à faire ? Pas forcément. Voici 5 astuces concrètes (et testées) pour vous aider à déconnecter… vraiment.
Planifiez votre déconnexion comme un rendez-vous important
Si vous attendez que le moment idéal se présente pour faire une pause, vous risquez d’attendre longtemps. La déconnexion doit être intentionnelle. Bloquez-la dans votre agenda, au même titre qu’un rendez-vous professionnel. Que ce soit 30 minutes chaque soir ou un week-end entier sans écran, traitez ce créneau comme une priorité.
Petit hack : Donnez-lui un nom inspirant dans votre calendrier : « Pause pour moi », « Déconnexion vitaminée », « Digital Detox ». C’est bête, mais ça change tout.
Désactivez (vraiment) les notifications
Pas seulement les notifications Slack ou WhatsApp… toutes. Le cerveau mettrait 23 minutes à se reconcentrer après une interruption, selon une étude de l’Université de Californie. Les notifications fragmentent notre attention et nourrissent l’illusion qu’on ne peut jamais vraiment “sortir du flux”.
👉 Mettez votre téléphone en mode “Ne pas déranger” ou activez un “mode concentration” si vous êtes sur iOS ou Android. Et si vous êtes courageux(se), laissez-le dans une autre pièce pendant une heure.
Créez un sas de transition
Il est difficile de passer directement du mode “hyper-connecté” au mode “zénitude absolue”. Ce qu’il vous faut, c’est un sas de transition.
Exemples :
- Écoutez de la musique sans paroles pendant 10 minutes.
- Marchez 15 minutes sans objectif précis.
- Notez dans un carnet 3 choses que vous laissez mentalement derrière vous avant de “débrancher”.
Ce petit rituel permet à votre cerveau de comprendre qu’il peut relâcher la pression.
Donnez un autre rôle à vos mains
Nos mains sont devenues les extensions naturelles de nos écrans. Reprendre le contrôle passe aussi par leur redonner une fonction concrète et non digitale.
👉 Faites du jardinage, cuisinez, dessinez, bricolez, jouez d’un instrument, touchez des textures, prenez un bain, faites de l’argile… Peu importe l’activité, pourvu qu’elle occupe vos mains et vous éloigne du virtuel.
Déculpabilisez (parce que vous n’êtes pas un robot)
Arrêtons de croire que s’autoriser un moment de pause, c’est perdre du temps. En réalité, c’est tout l’inverse.
Selon une étude de Microsoft, après seulement 50 minutes de travail ininterrompu, notre cerveau commence à surchauffer, et la qualité de nos décisions diminue. Déconnecter, c’est gagner en clarté mentale, en créativité, en énergie.
Alors non, vous ne fuyez pas vos responsabilités. Vous les honorez avec plus de conscience et d’efficacité.
Conclusion : Déconnecter, c’est un muscle
On ne devient pas expert de la déconnexion en un jour. C’est une pratique à cultiver, comme un sport, un art ou une discipline. Parfois, vous allez “rechuter”, répondre à ce mail à 22h, replonger dans les réseaux… Ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est de revenir à vous. Encore. Et encore.
Et vous, c’est quoi votre meilleure astuce pour vraiment décrocher ?